La Bourse de l’Aigle est assez importante et attire des visiteurs de tout le quart Nord-Ouest de la France, jusqu’à la région parisienne. C’est suite à l’invitation d’un ami que je m’y rends : habitué de l’évènement, il me propose le siège passager de sa SM ! Bien entendu, j’accepte de l’accompagner.
Après une petite heure et demi de route, on arrive à la Bourse de l’Aigle et on commence le tour du parking visiteur. Les Citroën sont en effet les plus nombreuses et sont mises en avant. C’est prometteur ! Les plus nombreuses sont les DS et ID : il y en a partout.
Les Traction sont également très nombreuses
Un peu plus loin sont alignés les bicylindres. Là aussi quelques voitures sortent du lot : une rare 2CV fourgonnette première génération (Type AU), dans son jus.
Toutes les générations de 2CV sont présentes.
Deux berlines Ami 6.
Au milieu, une GS Pallas équipée de doubles phares et d’un étonnant toit en skaï bleu, ainsi qu’une GSA.
Les autres voitures sont un peu éparpillées. Du côté des utilitaires, je n’ai pas vu le moindre Type H mais il y avait ce rare « Belphégor ».
Pas de Visa « Groin » non plus, mais cette Club de seconde série.
Deux Ami 6, un break et une club.
Et deux 2CV.
Côté youngtimer, en plus de la Visa précédemment photographiée, il y a ces deux BX Sport. Dommage pour les jantes de la première.
Quelques voitures sont proposées à la vente. Parmi elles, une majorité de Citroën : la première est une jolie GSA break Club de 1981.
A côté une belle DS19 Pallas de 1966, les Pallas sont peu courantes en rouge Cornaline.
Dernière Citroën de la vente, une CX 2.5D Ambulance.
A côté, une DS et la fameuse SM blanche de la Sarthe que je croise décidément partout !
Deuxième utilitaire de la journée : ce Type 23 restauré.
Une mise en scène « camping » avec notamment une Ami 6, une DS21 à boite mécanique d’octobre 1965 (rouge) et une ID19 B de 1967.
Attention, sacrée rareté ! Cette CX 25 GTi dernière série, sous une robe plutôt banale, cache en fait une rarissime… CX « Regamo ». Il ne s’agit pas d’une version spécifique de la GTi et encore moins d’une série limitée : les CX « Regamo » n’ont jamais été commercialisées officiellement et sont en fait des prototypes vendus à quelques fidèles clients triés sur le volet afin de tester en conditions réelles la nouvelle suspension de la future grande Citroën : l’XM, et sa suspension hydractive ! Ce n’est pas une première chez Citroën de laisser le client faire les derniers tests : le meilleur exemple est probablement la M35.
Nettement moins rare, cette GS se distingue néanmoins par son état : elle est impeccable !
Une des dernières Traction.
De retour sur le grand parking des DS à l’entrée, plusieurs nouvelles voitures ont fait leur apparition. La première est ce cabriolet DS21 de 1967. Il s’agit d’un cabriolet export USA, reconnaissable à l’absence de clignotants « boomerangs » en haut des ailes arrières, à ses feux spécifiques et à ses clignotants avant « obus ».
Deuxième DS peu courante : un cabriolet DS21 Le Caddy par Chapron. Il s’agit de #7592.
Et jamais deux sans trois… avec la fameuse DS « GT19 » carrossée par Bossaert.
Deux coupés SM.
Une belle ID.
Une nouvelle ambulance sur base CX, mais une série 2 cette fois.
Elle n’est pas seule, elle est accompagnée d’une Prestige et d’une 25 TRD Turbo 2.
Je fais un petit tour rapide à l’intérieur. La seule voiture particulièrement intéressante est cette Light Fifteen de 1953, une Traction anglaise équivalente à notre 11 et fabriquée à Slough.
Au moment de repartir, on croise ce superbe break.
Et dernière photo avec la Traction suspendue qui sert d’enseigne à la bourse.
Et c’est l’heure de quitter la Bourse de l’Aigle. Prochaine étape : je vais profiter d’un week-end chez ma compagne au Mans pour me rendre au rassemblement mensuel de la ville, et dans quelques semaines je me rendrai avec la Visa à la bourse d’échange de la Ferté-Bernard.